Mes antécédents de RPistes

Je vais poster dans ce topic certains de mes RP afin que vous puissiez avoir des exemples de mes écritures.

J'espère qu'ils vous plairont

Chroniques de Mardin, Chapitre 1.

Qui suis-je pour prétendre raconter l’histoire de mon peuple. Moi, Mardin, sergent de la flotte. Je ne suis pas auteur de hauts faits d’armes. Je ne suis pas non plus un chantre du savoir. Il me semble néanmoins que le parcours du peuple Tollan doit être entériné afin de perpétuer le passé des miens, qu’il soit glorieux ou non.



Le jour tombait sur la capitale de notre empire, Tollana. Je suis seul, debout non loin de la Chancellerie. En tant qu’assistant de Parel, commandant du vaisseau amiral des croiseurs de classe Apollo, je l’accompagnais dans ses moindres déplacements. Le commandant Parel était un personnage charismatique de la flotte, en un mot, une légende vivante. Il était un des fondateurs des forces militaires Tollan. De ce fait, je n’avais pas la possibilité d’avoir une vie pleine et entière en dehors de mon travail car un homme de son envergure se doit d’être accompagné quelqu’en soit le prix.
Cela fait quelques heures que j’attends le retour de Parel. Il a été demandé, la veille, par les membres de la Curie. C’était probablement pour d’importantes affaires d’état. Alors que le soleil effleurait la cime des arbres, Parel apparut au sommet des imposants escaliers de la Chancellerie. Il était suivi de la Chancelière Kleis et d’autres membres important de notre classe dirigeante. Le temps de s’adonner au protocole, Parel s’approcha de moi. Il avait le regard lointain et le visage tiré.

- Monsieur ?
- Euh … oui Mardin… Raccompagnez-moi à mon domicile.
- Bien Monsieur.

Je pris place aux commandes du jet de transport, Parel prît place à l’arrière. Je mis alors le cap sur la propriété de Parel. Quelques minutes après le décollage, il eût des paroles sur un ton sinistre :

- L’ombre s’avance, Mardin. Le pacifisme qui nous caractérisait n’est plus. Nous avons rencontré des ennemis qui nous poussent à trahir notre philosophie.
- Oui Monsieur, mais pour la grandeur et la liberté du peuple.
- Bien entendu… Bien entendu…

Il se tût. Je ne savais pas ce qui s’était dit dans l’imposante Salle de conférence de la Curie. Mais pour que le Commandant Parel paraisse aussi déconfit, cela devait être grave. Il est vrai que depuis un moment déjà, les Tollans se sont découvert de puissants ennemis. Ô bien sûr, nous n’étions pas seuls. Nous avons des alliés. Nous avons rejoins l’Alliance des 4 races qui regroupe plusieurs peuples parmi les plus sages. Mais malgré nos efforts, l’A4R a subit de nombreux coups dur. La puissance spatiale des Asgards, autrefois commandée par –Loki- n’est plus. Certains peuples membres de l’alliance se font de plus en plus discrets… Nos ennemis ont le soutient de nombres d’empires. Bien que je ne connaisse pas l’état de nos forces, je sens que la situation n’est pas à notre avantage.

- Excusez-moi, Monsieur, mais pourrais-je vous poser une question ?
- Allez-y Mardin.
- Vous avez l’air troublé. Se passe t-il quelque chose de grave ?

Parel me regarda. Je sentais de l’inquiétude dans son regard.

- Mardin, je vais vous dire ce qu’il se passe. C’est secret défense mais cela ne le restera pas. La liste de nos ennemis s’allonge. Nos espions infiltrés dans les empires les plus puissants nous ont informés que nos adversaires possèdent des technologies plus avancées que les nôtres. Leurs flottes n’ont pas d’égal et ils ont l’appui de beaucoup.
- Nous nous en doutions, Monsieur.

Nous survolions alors la place d’Arazn. Parel jeta un bref regard à l’extérieur. Il continua avec dépit :

- J’ai peur pour notre avenir Mardin, pour ma famille. Nous sommes vulnérables…

Sur ces mots, la discussion d’interrompit.
Les temps de quiétude et de paix étaient révolus. L’accession à l’aube de l’âge de la raison de notre peuple avait mis fin à des siècles de conflits internes. La science et le savoir avait pris la place de la guerre. Les croyances païennes s’étaient dissipées d’elle-même. Mais l’avènement de nouveaux peuples hostiles a remis en cause le plus profond de nos principes : le pacifisme.
Nous sommes arrivés chez Parel. Il s’est alors retiré dans l’ombre de son porche d’entrée après m’avoir salué.

De retour chez moi, je prends place sur ma terrasse. Mon regard se perd quelque part entre la noirceur des plaines de Kaazim et le ciel parsemé d’éclats d’argent. Le déroulement de la soirée m’obsède. Les mots de Parel sont omniprésents dans mon esprit. Et si notre peuple était en danger ? Si nos ennemis parvenaient à nous assujettir ? Que deviendrions-nous ?
J'ose croire à ce moment précis à l'existence d'une entité supérieure portant dans son dessein la destruction de mon peuple. Comment tant de rivalité et de haine pouvait s'être imissées en nous au fil des années. Loin est le temps de la sérénité. L'incertitude règne aujourd'hui. Devant l'incertitude de notre avenir, mon esprit vogue vers les vertes plaines d'Han'Ghour des légendes d'antan. Un paradis inviolé selon les écritures. Un cadre idéal pour se consacrer à la méditation ou à la réflexion sur l'essence de l'être. Mais la terreur et l'obscurité me rattrape, comme toujours dans de telles occasions.



Après deux heures passées dans la profondeur de mes pensées, je fus sorti de ma torpeur par la sonnerie du communicateur.
L’amiral Korc venait de donner l’ordre de rassemblement de la flotte. L’amiral Korc était un bureaucrate en charge des affaires militaires. Cela faisait bien longtemps qu’il n’était plus connecté avec la réalité de la situation militaire du peuple Tollan. Son ordre était clair, je devais être à bord du vaisseau amiral de la flotte dans moins de 10 minutes. Je pris alors contact avec le sergent Borgel, officier de transport, afin qu’il me téléporte à bord du vaisseau amiral placé en orbite.
A mon arrivée, Parel était là. Il se tourna vers moi :

- Mardin, vous souvenez vous de la récente campagne d’espionnage des alliés de nos ennemis ?
- Oui, Monsieur. Enfin… tout dépend de qui vous parlez ?
- Vous rappelez vous le peuple mené par le seigneur du nom de Mandrivia ?
- Oui, Monsieur.
- Plusieurs de nos rapports ont montré une activité spatiale dans un domaine sous son contrôle et ce à plusieurs reprises et à des horaires plutôt régulier.
- Je vois…
- Avec l’accord de la chancellerie et le l’amirauté, nous allons nous rappeler au bon souvenir de nos ennemis. Préparez tous les postes au combat. Nous allons tenter une attaque aveugle sur la flotte menée par Mandrivia.
- Bien, Monsieur.

Les quelques minutes qui suivirent furent digne des congrès scientifiques bondés de Galessor. Tout le monde sait ce qu’il doit faire. Communication, armement, boucliers, systèmes vitaux. Les informations affluent de toute la flotte. Nous étions prêts. Parel ordonna l’entrée en hyperespace. Après quelques heures de voyage, notre flotte apparu en orbite de la planète de Mandrivia. Le combat commença et il était clair pour nous que l’issue du combat verrait notre victoire. Au moment des premiers impacts sur les boucliers, je jetai un regard vers Parel. Je ne lui avais jamais vu un visage aussi sévère et impatient.

Chroniques de Mardin Chapitre 2 : L’émergence du doute

Le temps à suivi son cours depuis les derniers évènements marquants de notre peuple. La situation ne s’est pas améliorée. Nos ennemis ont atteint une puissance si imposante que nous ne pouvons les affronter. Au sein des instances dirigeantes, les rassemblements se succèdent. Pour quelle raison ? A vrai dire, je l’ignore. Bien que j’ai été récemment promu au grade de colonel, je n’ai pas encore les autorisations nécessaires pour assister aux discussions d’Etat. Je reste néanmoins l’assistant du Commandant Parel. Il a plus que besoin d’hommes de confiance dans son entourage. En plus des importants soucis militaires et de société, Parel doit faire face à des difficultés personnelles. Un accident spatial a couté la vie à sa femme et a rendu son fils paraplégique. C’est un homme fort et je ne pensais pas qu’il serait en mesure d’assurer ses fonctions, du moins pendant quelques temps…

Je me suis trompé, en quelques jours, il était de retour. J’ai assisté aux obsèques de Grazeni, l’épouse de Parel. La chapelle du cimetière d’Hin’Jik était remplie d’amis et d’anonymes. L’émotion était palpable, les larmes coulaient le long des joues de Parel. Pourtant, je n’ai jamais vu un homme aussi droit dans la douleur.


Il y a un mois environ, soit 2 semaines après le drame, j’ai conduit Parel à une session extraordinaire de l’Alliance des quatre races, regroupant la plupart des leaders de nos alliés. Cette assemblée s’est réunie dans la salle de conférence principale de notre capitale, non loin de la place d’Arazn. encore une réunion. La réunion dura plus de 18 heures. J’aimerais un jour assister à l’un de ces rassemblements interplanétaires, cela dit, ce n’est pas pour demain.
Au soleil couchant, les premières silhouettes apparurent sur le parvis du Palais des Rassemblements. 100 personnes en sortirent peu à peu et Parel sortit en dernier en compagnie de Najail, la secrétaire particulière de la Chancielière Kleis.

Alors qu’ils approchaient, je tendis l’oreille pour capter quelques bribes de leur conversation :

- « Vous savez, Commandant, je compatis à la peine qui est la vôtre. J’ai moi aussi eu à vivre avec l’absence d’êtres chers. » dit Najail.
- « Oui, j’en conviens. Au risque de vous paraître désagréable, sachez juste que mon esprit n’est actuellement préoccuper que par mon travail dorénavant », répondit-il.
- « Vous avez raison, la situation se dégrade. »
- « Ô oui… Nos ennemis se développent bien plus vite qu’il est raisonnable de le croire… »
- « C’est évident, mais je suis sûr que nous ferons tout pour que cela ne dure pas »

A ce moment précis, Parel se rendit compte de mon attention envers leurs paroles, ils baissèrent alors d’un ton, si bien que je ne pû rien entendre du reste de leur paroles.
Quelques minutes plus tard, Parel me rejoint :

- « Alors Mardin, vous oreilles vagabondent ? », me lança t-il.
- « Euh… c'est-à-dire que…. »
- « Bah laissez tomber, Najail est une femme qui attire l’attention ! »
- « C’est exact », lâchais-je dans un ricanement gêné.
- « Voudriez vous m’accompagnez à une petite ballade dans les plaines de Kaazim avant de rentrer ? »
- « Bien sûr. »

30 minutes de marches plus tard, nous arrivions sur la colline d’Aladna, surplombant les plaines. Les derniers rayons du soleil transperçaient encore la forêt. Les ombres de la nuit de la nuit nuançaient la beauté brillante du ciel. On pouvait avoir l’impression que les pins et les cèdres se livraient à une étrange parade. Le silence devenait pesant. Je pris le risque de le rompre :

- « Commandant, je sais que vous ne voulez pas parler de votre famille et que vous ne pouvez aborder les sujets d’Etat avec moi… »
- « Mardin, je vous arrête tout de suite. C’est pour ne pas penser à ma famille que je suis ici. C’est un lieu reposant et plein de magie. Avez-vous lu les prophéties de Dan’muir ? »
- « Non, Commandant. Je sais seulement que c’est un texte antique regroupant la plupart des croyances païennes de jadis »
- « En effet, dans ces textes est transcrites l’intégralité de l’histoire de ce que nous appelons aujourd’hui l’Âge sombre. Nous savons tous qu’elles ne sont que mythes et superstition mais un passage fait références aux plaines de Kaazim. »
- « Vraiment ?», lançais-je.
- « Oui. Nos aïeux considéraient ces sublimes plaines comme le lieu de résidence de nos âmes arrivées au solstice de leur vie. Selon eux, les étoiles qui les surplombent sont autant de nos ancêtres »
- « Je comprends mieux le lien entre ce lieu et votre famille. »
- « Et pourtant Mardin, aussi bizarre que cela peut vous paraître, c’est l’inspiration que je viens chercher. Nous avons besoin d’un miracle pour nous sortir de la situation militaires compliquée dans laquelle nous sommes », dit-il avec dépit.

A ces quelques mots, je sentais que Parel ne pouvait plus porter sur ses seules épaules le poids des secrets politico-militaires. Il continua à parler sans que je puisse intervenir. J’appris alors que nos alliés se retiraient plus ou moins du combat, que nos ennemis étaient toujours aussi nombreux et puissants. Un nouvel allié pourtant est apparu, mais selon Parel, il sera difficile que cela suffise à changer le visage de notre univers. Mais rien n’est certain.

Sur le chemin du retour, et pour la première fois depuis des jours, je vis Parel esquisser un sourire. Ce sourire est arrivé au moment même où il me proposa de me faire rencontrer Najail. Il est vrai que c’est une très belle femme, intelligente avec un poste à responsabilité. Pourtant, je me devais de rester fidèle à mes principes. Tant que je servirais la flotte du peuple Tollan, je ne condamnerais jamais quelqu’un, comme une femme par exemple, à se languir de mon absence et à se questionner sur mon retour. J’en ai fait le serment à mon père, lui-même officier de son temps. C’est une vie bien trop sujette à l’angoisse, que j’ai moi-même vécu durant mon enfance, et que je refuse d’imposer à quiconque.

La nuit avait maintenant absorbé la moindre parcelle de lumière qui inonde le territoire Tollan durant la journée. Parel sortait du jet de transport que je pilotais et se dirigeait vers sa maison qui portait le nom d’Aroche, en référence au dieu païen de la générosité.
Parel s’enfonça dans l’imposant porche de marbre et de granite de l’entrée. Il me fit un signe de la main et il disparût.

Je pris alors le chemin de mon appartement. Au passage devant le cimetière d’Hin’jik, j’eus une pensée pour Grazeni, qui s’estompa rapidement. C’est alors l’esprit ému et le visage humide que je rentrai chez moi pour une nuit de sommeil bien méritée. Je n’avais que quelques heures pour récupérer de l’interminable attente de la journée. Malgré le respect que j’ai pour notre classe dirigeante, ce sont des bureaucrates qui n’ont aucune expérience des batailles. Ils passent leur temps à formuler des élucubrations, des stratégies que même Parel refuse maintenant de commenter. Cela fait bien longtemps qu’il agit de son propre chef. Bien sûr, il essaie d’obéir aux ordres, mais de loin.
La journée de demain a été prévue pour une simulation de combat spatial. A l’initiative de Parel bien entendu. La chancelière Kleis et son conseiller militaire Clargo voient d’un mauvais œil l’utilisation des ressources nationales pour des exercices de simulations inutiles à leur gout. Qu’importe.
Après quelques heures de sommeil, mon réveil tinta. Après un rapide encas et un brin de toilette, je me rendis au QG des opérations de l’armée Tollan. Parel, n’était pas encore arrivé. En attendant son arrivée, je pris place sur la passerelle du vaisseau amiral de classe Apollo pour débuter les manœuvres d’exercices.


- « Mardin, ici Jarok, du service de renseignement. » entendis-je tout à coup en provenance des haut parleurs du vaisseau.
- « Oui, qu’y a-t-il ? »
- « Monsieur, cessez immédiatement les exercices de combats. L’und e nos espions à repéré une flotte inconnue et demande notre intervention immédiate ! »
- « Oui mais je n’ai pas l’autorisation de mener notre flotte au combat. Seul Parel à le privilège », répondis-je, inquiet.
- « L’ordre provient de la Chancellerie qui vous confère les pleins pouvoirs pour cette mission »
- « Si tel est le cas, nous partons »

Après quelques heures de voyage, j’allais enfin pouvoir diriger un assaut pour la première fois. La pression montait. La sueur inondait mon front et l’adrénaline mes veines. Soudainement, la sirène d’alerte retentit. Le combat s’annonçait.

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Le temps s’écoule comme les alluvions dans une rivière. Saccadé par les conflits, les victoires ou les défaites, son écoulement, bien que linéaire est le résultat du symbole que nous lui accordons. Les jours, les semaines et les mois passent. L’aube fait suite au crépuscule d’une ère de bataille et de sang. L’effroi et la torpeur se sont installés depuis bien longtemps. Sortir de cet amas de brume et de confusion ne sera jamais chose aisée. La paix que nous chérissions, a disparu depuis des années. Son retour bien que récent, est encore difficile à appréhender pour la plupart des Tollans.

Mon esprit s’égare à des réflexions philosophiques dénuées de sens pour les plus terre à terre des officiers de la flotte. Je suis assis sur le fauteuil de la salle de contrôle du vaisseau amiral des classes Apollo. L’éclairage des écrans de navigation projette l’ombre des membres de l’équipage présent dans une danse entraînante et terrifiante. Le Commandant Parel discute avec le chef mécanicien. Je n’ai pas saisi toutes les subtilités de leurs discussions mais il semble qu’il y a un problème avec les aires de lancement de nos chasseurs. Soudain, je suis sorti de mon sommeil éveillé par l’officier en charge des communications, Jarok. Ce n’était auparavant qu’un simple membre des services de renseignement. Sa contribution à notre dernier fait de guerre lui avait valu sa récente promotion :

- Monsieur, me lança t-il.
- Oui, je vous écoute. Répondis-je.
- Je reçois des messages très étranges de plusieurs endroits de la galaxie. Nos représentants sur plusieurs colonies nous envoient de multiples signaux.
- Eh bien, Jarok, ne me faites pas attendre si longtemps, de quoi s’agit-il ?

A ce moment précis, je vis un sourire au coin de sa bouche. La peur semblait avoir disparu de son visage. La peur ? Ce mot est probablement un peu fort. La peur nous envahissait tous au moment des combats mais ce que nous ressentions au quotidien quand à l’issue de notre croisade était un sentiment tellement proche, mais aussi tellement plus fort. Il ne s’agissait plus de l’avenir de notre vaisseau ou de son équipage, mais de notre peuple. Nous avons combattu à maintes reprises, sans beaucoup de fortune jusqu’à présent je dois dire. Nous avons subit de nombreuses pertes mais nous sentions depuis quelques temps que le vent commençais à tourner :

- Mardin, nos responsables du service de renseignement des colonies Tollans de Villius, Tagrea et Cimmeria parmi tous les autres nous signalent la disparition de nos ennemis.
- Je vous demande pardon ?, enchainais-je, décontenancé.
- Oui, Monsieur, il semblerait que nos ennemis aient quitté leurs planètes. A l’exception de seigneurs de guerre Wolf.
- Incroyable… Savent-ils pourquoi ou comment cela est il possible ?
- Non, Monsieur. Répliqua Jarok, avec un soupçon de dépit dans la voix.

A ces mots, je compris que j’assistais à un tournement fondamental de notre lutte. Les membres de la Dévastation et les Citoyens de l’Alliance Stellaire Astrienne semblent être partis. Sans attendre, j’ai interpelé le commandant Parel, quitte à le mettre en colère. Parel n’est pas un homme qui accepte sans souci de se faire interrompre au beau milieu d’une discussion :

- Commandant. Je suis désolé de vous interrompre mais vous devez écouter ça.
- Mardin, dit-il d’un ton sévère. Je vous ai déjà réprimendé plusieurs fois pour m’avoir interrompu de la sorte.
- Oui je sais, Monsieur, mais là…
- Très bien je comprends. Ca ira pour cette fois. Que se passe t-il ?

Les larmes montaient peu à peu à mes yeux. Je commençais seulement à saisir ce que cela représentait pour nous. La liberté et la tranquillité. Cela s’annonce simple et beau mais j’ai peur que pour l’ensemble des forces militaires Tollans, ce ne soit la fin d’une vie. Depuis des mois et des années, nous nous sommes préparés et entraînés à être aussi puissant que possible pour espérer rivaliser avec les puissances hostiles. Nous y sommes presque parvenus et c’est à ce moment précis que les choses changent :

- Commandant, nos ennemis ont disparus de leurs colonies.
- Plait-il ?, enchaîna Parel, déconcerté.
- Il n’y a plus rien. Plus de vaisseau plus de troupes. Leur planètes sont entrées comme en sommeil.
- Cela ne se peut. Sergent Faxon, passez moi l’amirauté aussi vite que possible sur un canal sécurisé.
- A vos ordres.

S’en suivi une interminable discussion avec les chefs de nos forces militaires, sous l’autorité de la Chancelière Kleis. Parel finit par interrompre la communication holographique, puis se retourna vers les membres de l’équipage présents. Ayant pris soin d’activer l’intercom du vaisseau, Parel s’adressa aux équipages de la flotte :

- Messieurs, frères d’armes, nous sommes devant une situation inattendue. Nos ennemis les plus féroces ont abandonné le combat. Ils ne sont plus une menace pour nous. J’aimerais vous dire que j’en suis totalement convaincu mais pour le moment, ce ne sont que des informations non confirmées par l’amirauté.

J’ai compris alors que sans une confirmation ni une explication, rien ne serait sûr. Parel nous apprit ensuite que l’amirauté allait prendre contact avec les représentants des peuples ennemis pour savoir ce qui se passait.

La seule fraction de la communication que nous avons pu entendre faisait mention d’un de nos récents alliés. Son comportement et sa soudaine ascension avait choqué la plupart de nos ennemis d’où leur départ précipité. L’histoire de cet évènement est longue à raconter et la plupart des habitants de notre galaxie finira par le savoir.

Au milieu de notre conversation, nous fûmes tout à coup interrompus par le signal d’alerte du vaisseau amiral.

[size="5"]Alerte générale, Alerte générale, tous à vos postes de combat.[/size]

Une transmission de notre flotte de transport venait d’arriver. Ils avaient été devancés par un inconnu. Nos rapports d’espionnage signalent la présence de chasseurs autour de la planète de SkyRay. Nous n’avons pas de preuves de la présence d’autre chose mais le nombre de vaisseaux laisse sous-entendre qu’une flotte doit se trouver dans les parages. Mais qu’importe, l’occasion était belle. Le combat allait dérouiller un peu nos hommes.

Nouveau petit RP : [A4R]renedelaq vs [Her] Papou072

Bonne lecture

PS : A venir, le RP de présentation de L'université !!

Bonjour,

Comme convenu, le RP de l'unviersité est en ligne ICI

Bonne lecture

Cordialement

Bonjour,

Choc des titans Orion : [A4R] renedelaq vs [Anteque] ASAx2

Bonne lecture

RPistement